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26/03/2008
LE PASSAGE
Maddi, TTittof, Didier, Popo, Txomin, Ramuntxo... et tous les gudari morts pour Euskal Herria... Votre vie terrestre a été de courte durée. Vous avez fait le choix de la consacrer à Euskal Herria.
Quelle que soit la profondeur de votre dialogue intérieur et de la réflexion collective, vous en avez conclu de combattre la violence par la violence… par Amour pour Euskal Herria.Vous avez fait le choix de la lutte armée, sachant que le prix à payer est... la prison ou la mort violente. Vos convictions sont inébranlables, pures, lumineuses. Vous n'avez peut-être pas pris la mesure exacte du poids, du fardeau de la détresse inévitablement engendrée par ce choix grave et sans retour. Pour la Liberté euskaldun, vous avez défié la mort, affronté la peur de la mort... et la mort violente a dévoré votre jeunesse, dans le souffle destructeur... la peur collée au tripes... Nourrissant depuis, dans l'Ombre, cette haine que vous soyez morts, ce chagrin culpabilité pour ceux qui sont restés vivants, ce ressentiment de colère contre l'agresseur, cet orgueil sacrificiel...
Quelle place pour le pardon rédempteur ?
12:48 Publié dans Hommage | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2008
JOUR DE LA PATRIE BASQUE
Le 23 mars, à 11h 30 démarrera une marche populaire de Irun (Ficoba) en direction du fronton Gaztelu Zahar d'Hendaye. Le thème de cette marche sera:
Nazioa gara/Nous sommes une nation !
Zazpiak Bat/Souveraineté !
Venez nous rejoindre, mais auparavant arborons nos symboles à nos fenêtres et balcons.
07:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2008
VINGT ANS APRÈS
L'édito paru dans Enbata n° 2017 intitulé "vingt ans" a surpris plus d'un. Divers commentaires entendus par-ci par-là m'amènent à vous faire part de ces quelques réflexions. L'édito en question revenait sur les vingt ans qui nous séparent de ce jour où plusieurs militants d'IK se sont fait arrêter à Boucau. Les faits les plus marquants de cette arrestation sont bien repris. Le contexte général de cette époque est aussi bien relaté. C'est dans la seconde partie de cet édito que cela se gâte. En effet, l'éditorialiste nous offre tout d'abord une interprétation personnelle des raisons du retrait de la scène politique d'Iparralde d'IK. Lorsque le temps sera venu où les historiens écrieront l'histoire de l'organisation politico militaire IK, il est fort possible que soit mis en lumière un scénario qui n'ait rien à voir avec l'explication avancée ; «Le temps de la lutte armée (était), pour la plupart des militants, révolu. Le milieu des années 90 démontrait ainsi que ce choix fut le bon, puisqu'il vit la montée en puissance d'Abertzaleen Batasuna dont les batailles se situaient sur le plan politique, exclusivement politique.» Celles et ceux qui ont concouru à l'action d'IK, dans la difficulté que l'on sait ou que l'on peut imaginer, ne méritent pas que l'on essaie de les intégrer dans une écriture partisane de l'histoire récente.
09:59 Publié dans libre opinion | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2008
TOUS DES CH'TIS SAUF...
L'éditorial de Christophe Barbier dans le numéro de l'Express du 6 mars 2008 intitulé "Tous des Ch'tis", a particulièrement attiré mon attention. Le film de Dany Boon décrit de manière formidable et de façon fort émouvante la légendaire convivialité des gens du Nord. Mais ce qui m'a interpellé dans le texte de Christophe Barbier, ce n'est pas la critique positive et méritée faite à ce film, sinon l'ani- mosité viscérale de l'éditorialiste envers ceux qui ont l'audace de se revendiquer autre chose que d'être français.
Les minorités, leur histoire surtout, en France n'ont aucun droit d' existence. Pas de place pour d'autres peuples, d'autres ethnies, d'autres langues que le Français au sein de la République.
11:30 Publié dans Filipe Arruti | Lien permanent | Commentaires (1)
01/03/2008
1er MARS 1984
1er mars 1984... un policier français assassine Didier Lafitte.
Pêcheur, gudari… Didier était un jeu- ne engagé dans la vie. Travailleur de la mer, il avait cette humilité qu'ont celles et ceux qui sont confrontés à la rudesse des éléments, et aux difficul- tés du quotidien des "gens de peu".
Une humilité que Didier a mise au service de l'idéal abertzale.
La balle qui au soir de cette tragique nuit du 1er mars 1984 a ôté la vie à Didier, n'a en rien freiné l'élan géné- reux d'autres femmes et hommes d'Iparralde qui ont à leur tour donné le meilleur d'eux-mêmes pour que cette terre d'Euskal Herria trouve sa juste place dans le concert des nations libres.
Nous sommes encore loin d'atteindre l'objectif porté par Didier et ses compagnons de lutte. Si loin. Mais l'essentiel est là, bien présent. Il est dans ces jeunes qui se mobilisent, s'organisent, mutualisent les énergies, cherchent les voies nouvelles menant aux victoires de demain. Quelles que soient leurs décisions, leurs types d'action choisie, leurs formes d'engagement, ces jeunes incarnent ce que nous avons de plus précieux dans ce pays, la générosité, et la détermination.
Didier gogoan zaitugu !
Herriak bizi behar du !
09:34 Publié dans Hommage | Lien permanent | Commentaires (0)