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15/12/2007

AUTONOMIARI BURUZ…

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Je me permets de vous écrire pour apporter ma petite contribution à la réflexion sur l’idée d’auto- nomie. Sans être spécialement légitime pour par- ler de l’autonomie pour le Pays basque nord, n’y habitant pas, il me semble que cette idée fait son chemin bien au-delà des revendications nationales. Ça n’est pas qu’un hasard sémantique si ce mot peut être formulé autant par les indépen- dantistes polynésiens que par les autonomes berlinois ou encore les zapatistes. Des démarches qui peuvent sembler bien loin les unes des autres… Pas si sûr. Se retrouve dans ces différents combats la même envie de penser, de s’organiser de produire et créer indé- pendamment de tout pouvoir central. Beaucoup semblent voir l’au- tonomie comme un premier pas à franchir avant l’indépendance. Bon. Le symbole et la reconnaissance de l’indépendance sont importants, mais la réalité quotidienne de l’organisation sociale l’est tout autant. L’indépendance est une revendication, elle est un cadre, tout comme l’autonomie peut n’être qu’un cadre légal. Mais elle peut être plus que cela, être une pratique, qui n’attend pas le feu vert de qui que ce soit pour se concrétiser. Elle donne les champs de compétence que la volonté décide, volonté individuelle ou collective. Il ne s’agit pas de dire qu’il n’y a rien à revendiquer et que tout est à faire par nous-mêmes, il s’agit de dire que l’un n’empêche pas l’autre (de toutes façons, l’autonomie peut aussi s’inscrire dans le cadre d’un État indépendant). On a reproché aux zapatistes de ne pas s’inscrire dans une lutte pour l’indépendance de la nation indienne. Il n’empêche qu’ils s’autodéterminent au quo- tidien, sur des points aussi divers que la répartition de la terre, les rapports de domination en interne, le conflit de voisinage comme le conflit en Irak ou encore les relations avec les autres peuples du monde. Cette pratique quotidienne-là, beaucoup à travers le monde s’y attèlent, à de multiples échelles. C’est déjà une réalité. Beau- coup de gens au Pays basque, que cela soit formulé ou non, sont sur cette voie. Amplifions, creusons, multiplions ces démarches. Ne nous faisons pas d’illusions, jusqu’à un certain point seulement nous le pourrons, ensuite nous tomberons sur des murs.

Matias Ospital - Occitania

08/12/2007

POURQUOI NOUS DÉCHIRER ?

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Le pouvoir étatique oppresse, réprime, harcèle… viole nos droits les plus élémentaires au nom des lois anti-terroristes qu'il a inventées tout en con- tribuant à entretenir l'esprit "terroriste" qu'il a fait naître pour s'en repaître et se maintenir au pouvoir.

Aujourd'hui tout devient glauque et s'accélère...

Personne n'est à l'abri !

Nous perdons du temps à re-fléchir sur qui à tort ou raison... pour Con-Vaincre ceux qui nous ont déjà lâchés ... et qui nous lâcheront encore dès que les dominants lâcheront la moindre piécette dans l'arène !

Le département ? L'autonomie ?  L'indépendance..??

Jean Michel Galant a raison : ce sont des mots... rien que des "maux" qui ne nous amènent finalement nulle part ailleurs qu’à nous diviser encore plus... lorsque fondamentalement nous avons TOUT à gagner en nous organisant à un niveau supérieur... lâchant nos orgueils blessés... nos points de vue dépassés…  nos règlements de compte périmés… nos analyses politico intellectuelles neuro- limbiques qui n'aboutissent jamais ailleurs que sur un air de violon romantique rayé...  qui dès qu'il cesse cède la place à une guerre des tripes sanguinolante qui intéresse de moins en moins... sauf à faire croire à certains qu'ils sont encore en vie, alors qu'on est en train de crever TOUS !

Au delà de ce qu'en pensent Batasuna, AB, Batera, Autonomia eraiki,  etc...  et avant de mourir tout à fait... il nous reste encore le libre arbitre comme essence de la dignité humaine.

J'irai  à la manif en faveur de l'AUTONOMIE le 15 décembre !... Et je dis aux tenants du pouvoir noir qu'ils peuvent bien  nous kidnapper, emprisonner, violer, torturer... qu'ils peuvent nous réduire à l'état de moribonds, d'exilés, de sdf, de terroristes, collabos, esclaves, prostitués, lobotomisés... et que même s'ils veulent nous assas- siner jusqu'au dernier...  ils ne nous empêcheront jamais d'être et de demeurer, jusqu'au bout, le miroir vivant du génocide furieux, vicieux et atrocement déshumanisé qu'ils sont en train de com- mettre volontairement  et délibérément en Euskal Herria et sur toute la planète... au nom du « profric » ! Et lorsqu'ils se seront accaparés, auront pillé et gaspillé toutes nos richesses... ce génocide restera leur seul héritage et il leur servira de linceul... car, à moins d'agir pour délier le karma...  ils ne pourront jamais échapper à l'effet miroir, encore moins à sa mémoire !

Alors plutôt que re-agir…  j'irai à la manif du 15 décembre pour AGIR.

Pantxika