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28/06/2008

HERRIAK BIZI BEHAR DU

16/05/2008

LA FIDÉLITÉ AUX IDÉES

168800318.2.jpgXan Marguirault a été le premier prisonnier issu des rangs d’Iparretar- rak. Il était membre de la délégation citoyenne d’Iparralde qui s’est rendue à la 7ème session de l’Instance Permanen- te aux Questions Au- tochtones de l’ONU, du 22 avril au 2 mai, à New-York. C’est lui qui a prononcé le premier discours à la tribune. Nous l’avons rencontré à son retour des Etats Unis.

Xan, ancien membre d’IK, et aujourd’hui à la tribune de l’ONU, qu’est-ce que cela t’inspire ?

C’est la fidélité aux idées qui est le fil conducteur. Nous sommes porteurs des mêmes revendications. Les situations évoluent. C’est une question d’énergie, de choix personnel aussi. La détermination est la même, mais les outils utilisés changent.

Tu es un animateur d’Herri Topa dont l’action est plutôt rivée sur la solidarité internationale. Que t’a apporté cette immersion dans le monde des peuples autochtones via cette session à l’ONU ?

Nous avons rencontré tout d’abord les représentants des peuples autochtones sous administration française. Les kanaks, par exem- ple, qui revenaient d’une longue discussion d’une semaine à Paris. La situation est assez bloquée pour eux. Echanger avec eux nous permets d’apprendre beaucoup sur le rapport à avoir ou ne pas avoir avec l’autorité française. Car viendra aussi le jour pour nous de discuter, de négocier avec Paris. Tu as été en contact avec nombre de personnes vivant la répression.

Y a t’il des points communs à toutes ces situations de répression ?

Les mécanismes de colonialisme produisent les mêmes effets aux quatre coins de la planète, l’exploitation de l’homme, la négation des minorités, produisent les mêmes perversions, les mêmes injustices. Les enjeux économiques sont, bien avant les considérations culturelles, identitaires, les éléments déclenchants des pires atrocités de la part des Etats coloniaux. Ils pillent, dépouillent, tuent, massacrent, emprisonnent pour garder la main sur les richesses ; gaz, pétrole etc. Il y a bien des endroits où la vie n’a pas beaucoup de valeur aux yeux des Etats.

Et l’avenir ?

Cet automne, nous avons plusieurs rendez-vous. Avec des Kanaks, des Autochtones patriotes polynésiens, mais aussi avec les Corses à qui nous devons expliquer notre démarche. Mais sans tarder nous avons aussi un travail de rendu de cette opération à effectuer auprès du plus grand nombre, et en particulier auprès des jeunes qui sont en attente. Nous sommes revenus de New York avec des idées nouvelles, des pistes de travail à explorer, mais aussi et surtout avec des convictions renforcées sur la nécessité de lutter dans la solidarité avec nos frères et soeurs opprimés aux quatre coins de la planète, et enfin, avec cette idée que HERRIAK BIZI BEHAR DU est un leitmotiv qui a du sens, plus que jamais.

12/05/2008

AVEC TEANAU TUIONO

1542507425.2.jpgOrai Zelanda Berrik ( Nouvelle Zélande) Maori populuko Teheran Tuhiono. Ingle- sez da eta itzulpena euskaraz. Hau ere bi zatitan emana da. Lehen partea :      Maorien agurra eta borrokak.

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Bigarren partea : Maori kultura eta hiz- kuntzaren egoera eta agur bat Euskal- duneri haren mintzairan.

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AVEC JEAN TAMANI

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Kanakiarrekin Jean Tamani mintzo da, CNDPAko (Conseil National des Droits des Peuples Autochtones) arduraduna.

Lehen partea : Kanakiaren egoera.
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Bigarren partea : elkartasuna herrien artean.
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AVEC ARMAND McKENZIE

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Horra Kebekean kokatzen den Innu nazioko ordezkaria den Armand Mac- Kenzie (Conseiller auprès du Congrés des Peuples Autochtones ). Soinua zatitua da 3 partetan sobera pizua delako.

Lehen partea : Innu amerindianoen aurkezpena.

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Bigarren zatia : Kanadako Gobernuari egin duen oharra Asanbladan.

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Hirugarren zatia : Innu eta euskaldunen arteko harremanak.

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02/05/2008

COMPTE-RENDUS OFFICIELS

 

Le voyage de nos délégués d'Iparralde à New York pour cette 7ème session de l'UNPFII porte déjà des fruits. Il n'est que lire les compte-rendus officiels des débats des ces derniers jours sur le site de l'ONU... pour  constater l'importance donnée aux interventions de nos représentants  : Ortzi HegoasAudrey Hoc, Manu Torre et Xan Marguirault.

 

362357907.jpgPremière interview bilan à chaud après les 4 prises de parole de nos compatriotes. Audrey Hoc nous fait partager son enthousiasme au micro de Jojo Bidart, en basque, pour Irulegiko Irratia.


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Ortzi Hegoas et Manu Torre, toujours au micro de Jojo Bidart et toujours en basque, résument la teneur de leurs interventions.

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4ème PRISE DE PAROLE

Comme à l’accoutumé la France a beaucoup de mal à mettre en pratique les accords qu’elle signe et cache le problème en refusant de reconnaître les peuples autochtones dans son territoire, et continue dans sa politique discriminatoire : cette semaine il vient de bloquer les comptes en banques d’une maison d’édition de livres en langue Basque ainsi que ceux d’une télévision d’expression basque.
C’est pour cela, Madame la Présidente, que nous demandons au Secrétariat du Conseil Economique et Social de l’ONU et à l’Instance Permanente sur les questions autochtones :
1/ De faire appliquer par la France les accords internationaux qu’elle a déjà signé dont la Déclaration des droits des peuples autochtones.
2/ De nommer un expert autochtone pour la zone « Europe de l’Ouest ».

 

Pour télécharger le texte intégral de cette quatrième prise de parole lue à la tribune de l'ONU cet après-midi du 1er mai (dans la nuit du 2 ici à Bayonne, donc) par Manu Torre, délégué d'Autonomia Eraiki, cliquer ici.

01/05/2008

3ème PRISE DE PAROLE

...Nous sommes dans un des pays parmi les plus puissants du mon- de, un pays pris pour modèle, le pays fondateur des Droits de l’Homme, un pays ayant signé en 2007 la charte pour la protection et la reconnaissance des peuples minoritaires. Malgré cela, la France annonce qu’elle n’a pas de tels «cas» sur son territoire.

Pourtant nous sommes là et nous ne parvenons pas à nous faire connaître, reconnaître en dehors du folklore touristique émanant d’une volonté politique et une criminalisation des actes de la société civile. Parler notre langue devient un combat !

Du fait de ne pas pouvoir faire l'intégralité de nos études en basque, nous sommes, dès notre plus jeune âge, obligés de quitter notre pays. En ne reconnaissant pas Iparralde (le nord du Pays basque), la France rejette le problème basque sur l’Espagne...

Pour télécharger le texte intégral de cette troisième prise de parole lue à la tribune de l'ONU ce matin, jeudi 1er mai, par Ortzi Hegoaz, délégué d'Ideia Zabaldu, cliquer ici.

 

LE TEXTE OFFICIEL

DÉCLARATION DES NATIONS UNIES

SUR LES DROITS

DES PEUPLES AUTOCHTONES

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DEUXIÈME DISCOURS À L’ONU

362357907.jpgLa non reconnaissance officielle ou co-officielle de la langue basque est un obstacle au dévelop-pement de celle-ci. La grande majorité des Français croient qu’une reconnaissance officielle de ses langues autochtones et minoritaires signerait le début de l’éclatement de la France, du morcellement de la République. C’est oublier les dizaines d’états de par le monde qui vivent «normalement» avec deux ou plusieurs langues officielles. On peut même s’étonner du chiffre in- croyablement fort de «monolingues» en France au regard de la moyenne internationale.

Nous demandons donc à l'Instance Permanente de mettre les mo- yens nécessaires afin que la France respecte enfin les langues au- tochtones et minorisées parlées sur son territoire. Nous demandons donc l'application immédiate des articles 8 et 13 et 16 de la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones.  Elle a à ce titre un rendez vous historique le 7 Mai prochain lors d'un débat parlemen- taire à l'Assemblée Nationale avec la possibilité de modifier l'Article 2 de sa Constitution, unique obstacle à la reconnaissance de ses langues autochtones et minorisées.   

Nous demandons également à l'Instance Permanente, afin d'assu- rer le suivi de l'application de ses décisions,  d'examiner la demande de nommer un expert « autochtone » pour la zone Europe de l'Ouest considérant que la France elle aussi a ses autochtones dans l'hexagone.  Nous soumettons à ce titre la candidature d'un expert basque.

Pour télécharger le texte intégral de cette deuxième prise de parole lue à la tribune de l'ONU ce mercredi 30 avril par Audrey Hoc, délé- guée d'Autonomia Eraiki, cliquer ici.