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24/10/2007

AUTONOMIE ET AMNISTIE

Depuis trop longtemps hélas, la CAR (Commission Anti-Répression) dit et redit que l’Amnistie est bien une revendication politique et non humanitaire, encore moins une expression d’un quelconque regret ou une demande de pardon. Depuis trop longtemps car on mesure là le nombre d’années où des militants sont incarcérés, poursuivis,  pour leur engagement politique au service du Peuple basque.

Il est certain que la libération des prisonniers politiques basques est donc, outre le travail judiciaire de défense des dossiers, un acte po- litique qui ne peut qu’être la conséquence de la reconnaissance de la lutte du mouvement abertzale. L’amnistie est bien un élément de la résolution du conflit qui oppose le peuple basque aux pouvoirs français et espagnol.

L’autonomie est, pour nous, une étape de résolution de ce conflit et une réponse aux problèmes auxquels se heurte le Pays basque nord par manque total de reconnaissance.

Pas la moindre compétence pour décider ici en Pays basque nord des orientations à prendre ; être un demi département, voilà le sta- tut qui nous est accordé !!

La CAR s’inscrit donc dans la démarche engagée par AUTONOMIA ERAIKI pour travailler, affiner et peaufiner le travail déjà commencé il y a plus de 10 ans par ERAIKITZEN

L’obtention de l’autonomie : nous savons bien que ce n’est pas le grand soir où la répression sur le mouvement abertzale cesse com- me par enchantement, où les inégalités de classes sont balayées d’un revers de main, etc...

Nous savons bien que cette autonomie, c’est bien à nous de la construire sans cesse, de travailler à la mise en place d’un projet de société qui respecte les hommes, la terre où ils vivent et rejette enfin la pouvoir du capital.

Par contre dans le statut d’autonomie nous voulons des compé- tences qui nous permettraient d’agir sur la vie sociale, économique et culturelle de notre Pays, des compétences qui nous ouvre la voie de liens forts à tous les niveaux avec les provinces d’Hego alde pour enfin qu’Iparralde puisse commencer à construire sa place dans Euskal Herria.

 

 

Autonomie : statut dont nous connaissons les limites dans les réa- lisations qui nous entourent. Nous les constatons chaque jour :

- lorsque nous assistons, chez nous, en Euskal Herria, dans la Com- munauté autonome à l’arrestation de quasiment tous les responsa- bles de l’organisation politique Batasuna,

- lorsque nous sommes confrontés à une répression policière qui sévit et dans laquelle la police de la communauté autonome basque est le relais efficace de la police espagnole.

Conscients des limites et des déviations possibles, nous invitons les militants et amis qui chaque année se retrouvent à Makea le dernier dimanche d’octobre à poursuivre avec nous la lutte pour que la re- connaissance de la lutte abertzale et un début de résolution du con- flit entraînent comme conséquence l’amnistie totale et sans condi- tion.

 

EKB (Commission Anti-Répression)

 

Commentaires

CINQ de nos fils ont été kidnappés récemment par les juges Levert et sa copine au nom des lois anti-terroristes, en Baxe Nafarroa...
Que représentent ils pour la CAR : comité anti répression... ???

Écrit par : nostradamus | 30/10/2007

A NOSTRADAMUS ,

Que représentent-ils pour la CAR ? Des militants qui, à cause des luttes qu’ils mènent ou de l’idéal abertzale qu’ils représentent aux yeux du Pouvoir français, sont comme tous les prisonniers politiques basques otages des deux Etats qui nous oppriment.

Que représentent-ils pour la CAR ? Il suffit pour le savoir de reprendre les termes de la prise de parole de la CAR à AMNISTIAREN EGUNA le 28 octobre dernier à Makea.
Cette prise de parole, rappelait l’histoire de la CAR créée pour le soutien des militants politiques basques d’Iparretarrak ou poursuivis dans des dossiers liés à Iparretarrak.
Cette option prise en 1983 n’a pas exclu par la suite le soutien politique total à tous les militants engagés dans la lutte pour la reconnaissance du Peuple basque. Cette solidarité s’est exprimé dans tous les actes politiques où la CAR s’est exprimée.
Les stratégies font qu’en Pays basque, comme ailleurs, les structures anti-répressives sont intimement liées aux stratégies politiques. Ceci explique que la défense politique des militants poursuivis ou inculpés dans des dossiers liés à ETA ait été prise en charge par une organisation anti-répressive créée pour assurer ce soutien : ASKATASUNA.
Ces décisions politiques ne mettent pas les organisations anti-répressives abertzale en opposition mais en complémentarité. Le choix politique de chacune ne donne aucune raison de douter du réel caractère ANTI REPRESSIF de l’une ou de l’autre des organisations citées.
En résumé, et pour rassurer Nostradamus, la solidarité politique de la Commission Anti-Répression reste totalement acquise à tous les militants politiques basques victimes de la répression.

PRESOAK ETXERAT – AMNISTIA OSOA

Écrit par : Terexa Michelena | 06/11/2007