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01/05/2008

DEUXIÈME DISCOURS À L’ONU

362357907.jpgLa non reconnaissance officielle ou co-officielle de la langue basque est un obstacle au dévelop-pement de celle-ci. La grande majorité des Français croient qu’une reconnaissance officielle de ses langues autochtones et minoritaires signerait le début de l’éclatement de la France, du morcellement de la République. C’est oublier les dizaines d’états de par le monde qui vivent «normalement» avec deux ou plusieurs langues officielles. On peut même s’étonner du chiffre in- croyablement fort de «monolingues» en France au regard de la moyenne internationale.

Nous demandons donc à l'Instance Permanente de mettre les mo- yens nécessaires afin que la France respecte enfin les langues au- tochtones et minorisées parlées sur son territoire. Nous demandons donc l'application immédiate des articles 8 et 13 et 16 de la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones.  Elle a à ce titre un rendez vous historique le 7 Mai prochain lors d'un débat parlemen- taire à l'Assemblée Nationale avec la possibilité de modifier l'Article 2 de sa Constitution, unique obstacle à la reconnaissance de ses langues autochtones et minorisées.   

Nous demandons également à l'Instance Permanente, afin d'assu- rer le suivi de l'application de ses décisions,  d'examiner la demande de nommer un expert « autochtone » pour la zone Europe de l'Ouest considérant que la France elle aussi a ses autochtones dans l'hexagone.  Nous soumettons à ce titre la candidature d'un expert basque.

Pour télécharger le texte intégral de cette deuxième prise de parole lue à la tribune de l'ONU ce mercredi 30 avril par Audrey Hoc, délé- guée d'Autonomia Eraiki, cliquer ici.