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30/08/2007

PASSAGE EN FORCE

 
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Ce sont pas moins de trois ministres qui étaient présents en Ipar- ralde le vendredi 24 août. Sans oublier l'inévitable Sarkozy. Une sur- représentation officielle en terre basque, surprotégée par une armada de membres des forces de l'ordre. Le ministre de l'Agriculture Barnier d'abord, qui s'est invité à la « fête du terroir » organisée par la FNSEA. Après quelques mots sur l'ours et les vautours, le ministre repart, un dossier de doléances sous le bras. Un petit tour et puis s'en va... Puis, la ministre du Logement Boutin, présente aux Entretiens d'Intxauseta à Bunuze, où elle enfonce des portes ouvertes dans un discours sur la crise du logement. Elle ne fait pas la moindre référence aux problèmes spécifiques d'Iparralde où la crise du foncier et du logement entraîne des conséquences dramatiques pour l'avenir de l'identité basque. La « sursitaire » ministre de l'Intérieur ensuite (cf. l’affaire Clearstream...), Alliot- Marie qui, obligée de jouer les seconds rôles, se borne à distribuer sourires et poignées de mains sur le port de Ziburu et au commis- sariat de Baiona. Le président de la République Sarkozy enfin, dans toute sa splendeur d'homme pressé, qui ressert à la louche son discours populiste compassionnel (au sujet des victimes, de la lutte contre le terrorisme, de l'« écoute » apportée aux pêcheurs, etc.).

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27/08/2007

AGIR AU PLUS VITE

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attentat à Guéthary le 3 juillet dernier

 

«Si les questions relatives au foncier et à l'immobilier sont réelles en Pays basque, rien ne justifie ces actes violents.» C'est ainsi que Battitt Queheille, président de la communauté des communes de Soule, s'exprimait lors du rassemblement qui s'est tenu à Athar- ratze le 11 août. Manifestation dont l'objectif était de dénoncer les actions violentes qui ont récemment visé des résidences secon-  daires et des véhicules à Ligi, Larrañe et Atharratze. 

Soyons clairs, ce que cet élu appelle «les questions relatives au foncier et à l'immobilier» est source de violence au quotidien pour des milliers de femmes et d'hommes de notre pays. La façon dont cet élu, et avec lui nombre d'autres élus évoquent cette «ques- tion», est violente et méprisante. Combien de milliers de gens d'Iparralde vivent dans des logements insalubres ou inadaptés à leur situation familiale ? Combien de jeunes de ce pays désireux de s'autonomiser, ou de s'installer en ménage, voient-ils leur projet saccagé par la violente réalité du marché de l'immobilier ? Combien d'agriculteurs, de petits paysans, voient-ils leur projet profes- sionnel anéanti parce qu'incapables de réunir l’argent de leurs légitimes ambitions, les moyens financiers suffisants pour acquérir de la terre ? Il est insupportable, inacceptable, de voir ces élus se mobiliser pour dénoncer les conséquences, ô combien logiques, d'une politique irresponsable, attentatoire au bien-être des habi- tants de notre pays. Ces élus qui se disent inquiets de la recru- descence de la violence n'ont pas fini de s’inquiéter car la colère gronde. Face à l'insupportable quotidien du mal logé ou du deman- deur de logement «au long cours», certains ont choisi l'action directe, le cri lancé non comme acte désespéré, mais comme appel à la responsabilité de chacun.

C'est en premier lieu aux élus que s'adressent ces cris. Elus qui ont le pouvoir et le devoir d'assurer les conditions d'une vie digne pour toutes et tous. De ceux qui disent que la violence n'est pas la bonne réponse au bien réel problème de l'immobilier et du foncier, nous attendons des actes, un engagement fort, déterminé, continu, bref un positionnement cohérent. Il est temps, grandement temps, que celles et ceux dont la mission est d'organiser la vie de la société prennent les mesures qui s'imposent en matière de logement et de foncier. Sans quoi les cris se multiplieront et s'intensifieront.

EKAITZA

 

24/08/2007

MARINA PETRELLA

Signez la pétition ! 

 

22df0f7831dd19c29aa90ea29ebe4221.jpg Après Cesare Battisti, voici venu le tour de Marina Petrella, arrêtée à Argenteuil sous le faux pretexte d’un contrôle de véhicule. Marina est mère d’une petite fille de 9 ans devant laquelle elle a été menottée sans explication. SOS a tous ceux qui se sentent concernés, elle est sous la menace d’une extradition vers l'Italie. N'oubliez surtout pas de signer et faire signer la pétition mise en ligne sur bellaciao.org !

16:30 Publié dans Pétition | Lien permanent | Commentaires (0)

22/08/2007

ORSON WELLES (la suite)

 

 

Seconde et dernière partie de ce document historique que constitue le petit documentaire sur le Pays basque présenté et réalisé par l'un des plus grands cinéastes du monde, Orson Welles. Les Basques n'y semblent toujours pas vouloir être français ou espagnols... Les dernières minutes du documentaire, relatant la rencontre entre le réalisateur américain et un «amerikanoa», mériteraient certaine- ment une «suite»...

18/08/2007

CONTRE LA SPECULATION...

...l'autonomie ! 

 

Les récentes actions anti-spéculation foncière et immobilières, par- ticulièrement celles perpétrées en Soule, ont enflammé les esprits, au point de susciter un rassemblement sur le mot d’ordre “Non à la violence”, à Tardets, à l’appel des responsables de la Communauté de communes. A ce propos, il faut être honnête et considérer que le texte élaboré par la collectivité territoriale n’était pas du style bou- tefeu et apparaissait même plutôt équilibré. Certes, il condamnait en préalable les incendies de maisons inoccupées et de véhicules survenus ces dernières semaines. Politiquement parlant, pouvait-il en être autrement, s’agissant d’une institution qui s’inscrit dans le cadre légal et au sein de laquelle cohabitent des sensibilités poli- tiques différentes ? Là encore, l’honnêteté conduit à répondre non. Le principal problème de ce genre de réaction, c’est surtout qu’elle offre un terrain propice à la réapparition sur la scène publique d’une catégorie sociale dont l’espace politique s’est réduit à peau de chagrin ces dernières années : les anti-basques viscéraux.

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02/08/2007

PROTEGEZ-VOUS !

 
 
 
Big Léon is watching you !
 

Les rues de Baiona (Bayonne) seront parcourues par des individus armés et bardés de gilets pare-balles pendant toute la durée des fêtes. Si ça rassure certains irresponsables, la situation inquiète particulièrement tous ceux qui savent que, dans un tel contexte, les débordements et pétages de plombs peuvent engendrer des actes inconsidérés.

Cette décision aussi absurde que dangereuse a été prise par une mairie qui ne sait plus comment faire passer la politique imposée par M. Sarkozy. La vidéo surveillance sera de tous les instants, ce qui, si elle est faite dans les règles, mobilisera on ne sait combien de personnes pour « profiter » en toute tranquillité de la vie privée de chacun. Quant au fait que les forces dites de l’ordre arrêteront toute personne en état d’ébriété sur la voie publique, et compte tenu des capacités en cellules de l’administration, on peut penser que le choix sera particulièrement sélectif.

Face à cette agression, il s’agit de se protéger. Nous savons que les locaux tenus par les abertzale sont parmi les plus respectueux de la fête telle qu’on la conçoit en Euskal Herria. Il s’agira donc de les préserver de la folie municipale et des abus qui peuvent être engen- drés par une permissivité totale aux actes de répression. Notre pré- sence nombreuse au cours de ces journées et soirées, particuliè- rement au sein de Baiona TTipi (Petit-Bayonne) sera la seule garan- tie pour que soient respectés tous les éléments qui font qu’une fête peut se dérouler sans débordements… comme c’est le cas dans la plupart des villes et villages d’Euskal Herria.

Quant à la politique municipale, espérons qu’il ne s’agit pas d’un début d’application pour une surveillance de tous les instants de la population locale déjà cernée de caméras de toutes sortes.

Jean Grenet a fait le choix du tout policier pour sa ville, au lieu de développer les instances éducatives qui sont de plus en plus ab- sentes de l’environnement bayonnais. Ce choix n’est pas celui des citoyens, il est celui d’un élu irresponsable, maintenu au pouvoir par l’absence chronique d’une opposition unie. Pour les Bayonnais qui ont voté à gauche aux présidentielles, il faudra donc construire une véritable alternative aux prochaines municipales afin que cessent les délires sécuritaires de M. Grenet et faire place à une gestion de la commune qui implique réellement la population, avec notamment des élus résidant sur la commune, ce qui n’est pratiquement pas le cas dans l’équipe municipale actuelle.

EKAITZA