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01/05/2008

3ème PRISE DE PAROLE

...Nous sommes dans un des pays parmi les plus puissants du mon- de, un pays pris pour modèle, le pays fondateur des Droits de l’Homme, un pays ayant signé en 2007 la charte pour la protection et la reconnaissance des peuples minoritaires. Malgré cela, la France annonce qu’elle n’a pas de tels «cas» sur son territoire.

Pourtant nous sommes là et nous ne parvenons pas à nous faire connaître, reconnaître en dehors du folklore touristique émanant d’une volonté politique et une criminalisation des actes de la société civile. Parler notre langue devient un combat !

Du fait de ne pas pouvoir faire l'intégralité de nos études en basque, nous sommes, dès notre plus jeune âge, obligés de quitter notre pays. En ne reconnaissant pas Iparralde (le nord du Pays basque), la France rejette le problème basque sur l’Espagne...

Pour télécharger le texte intégral de cette troisième prise de parole lue à la tribune de l'ONU ce matin, jeudi 1er mai, par Ortzi Hegoaz, délégué d'Ideia Zabaldu, cliquer ici.

 

Commentaires

Si la France appliquait l'ensemble des textes et des résolutions qu'elle adopte cela se saurait ! La patrie des Droits de l'Homme n'est elle pas ce pays qui a aboli et rétabli plusieurs fois l'esclavage ? Le gouvernement français applique au Peuple Basque ce qu'il a déjà appliqué à d'autres peuples : vietnamien, algérien, kanak, antillais ...la négation de leur existence. Il n'a pas compris qu'en niant cette existence il nie la sienne même. Un Peuple ne vaut que parce d'autres peuples valent. Les valeurs universelles sont des valeurs individuelles.

Écrit par : Bruno Borthury | 03/05/2008