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30/10/2007

PREMIER BILAN A CHAUD

Quel bilan tirez-vous de ce 1er Forum sur l’autonomie ?

Un bilan globalement positif, à l’évidence. Une présence moyenne d’une centaine de personnes sur l’ensemble des débats, en un week-end chargé en matière de programmation festive et autres, c’est bien. Les invités, compétents et déterminés, étaient bien prêts à la rencontre, au partage de connaissance. Pour nous, l’objectif était de nourrir le public de connaissances et d’information qui permette aux un(e)s et aux autres d’avoir une idée plus précise de ce que Autonomie veut dire, de ce que l’autonomie peut engendrer dans le quotidien des communautés, des individus. Nous pensons avoir atteint cet objectif. Et ceci, grâce aux contributions brillantes des invité(e)s.

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29/10/2007

NOTRE PAYS A BESOIN

DE MILITANTS POLITIQUES 

[discours pour le dernier Amnistiaren Eguna à Makea] 

 

Nous vivons aujourd’hui le 24éme Amnistiaren Eguna (appelé autre- fois Presoen Eguna). Vingt-quatre années que la Commission Anti- Répression (CAR) apporte un soutien sans faille aux militant(e)s d’Iparretarrak (IK). Pour la première fois depuis près d’un quart de siècle, nous n’avons plus de militants d’IK en prison. Mais prés de 600 preso (prisonniers politiques basques) continuent à vivre l’insupportable condition pénitentiaire. Six cent femmes et hommes incarcéré(e)s dans les infâmes prisons françaises et espagnoles pour avoir défendu les intérêts du peuple basque. Ils sont ici, ce soir, parmi nous, par le cœur et par l’esprit.

Mais il nous faut rappeler que Filipe Bidart, dernier militant d’IK  ayant connu la prison, peut être remis en prison. Une décision sera prise d’ici peu à son encontre. Il nous faut être vigilants. Rappeler aussi que la CAR a toujours aidé les preso mais également les ex-preso soumis au paiement d’amendes au « Fonds de Garantie des Victimes du Terrorisme » et aux assauts réguliers des huissiers. Des amendes qui représentent à ce jour une somme globale de plus d’un million et demi d’euros à payer. Somme colossale. La sortie des militants d’IK de prison n’est donc pas synonyme de fin de mobilisation, loin s’en faut. Il nous faut donc continuer à aider financièrement la CAR. La mobilisation doit se poursuivre !

Cet Amnistiaren Eguna 2007 signe donc la fin d’un cycle… et le début d’un autre cycle. Car la lutte continue. Et le fil rouge de cette lutte débutée voilà maintenant plusieurs décennies, est la reven- dication de l’autonomie. Une revendication portée aujourd’hui par Autonomia eraiki, mouvement comprenant dans ses rangs la ma- jeure partie des anciens preso d’IK… militant(e)s qui ne portent pas la revendication d’autonomie depuis 6 mois… mais depuis de longues années. Constance, fidélité dans les objectifs, des qualités qui ne peuvent leur être niées…

A vous, jeunes abertzale, qui représentez la très grosse majorité des personnes présentes à cet Amnistiaren Eguna, quelques mots à présent…

Ce pays, notre pays, n’a pas besoin de soldats. Il a besoin de militant(e)s politiques. Les soldats suivent les ordres, répondent aux slogans. Un combat politique ne se gagne pas avec des slogans mais avec des arguments, des discours construits. Chacun(e) d’entre vous se doit d’être en capacité de défendre face à qui- conque, et en toutes circonstances, notre Idéal commun. Formez- vous, informez-vous ! Préparez-vous à être les cadres de demain. Le savoir, la connaissance et votre détermination d’abertzale, l’amour que vous portez à notre patrie sont les meilleurs atouts pour faire de vous les meilleurs ambassadeurs de notre nation.

Autonomia eraiki est là, qui s’inscrit dans le paysage politique de ce pays. Autonomia eraiki a pour objectif, cela a été dit à plusieurs reprises, de sensibiliser, informer, sur le concept de l’autonomie. Une autonomie que nous considérons comme l’outil institutionnel nécessaire à l’acquisition des moyens de notre dignité. Autonomie, facteur d’émancipation, sur le plan identitaire et social. Nous vous invitons à nous rejoindre, pour dessiner les contours de cette institution d’avenir, et la construire. Pour vous nourrir du savoir nécessaire pour que chacun(e) d’entre vous, d’entre nous, soit capable d’être un(e) militant(e) responsable. Parce que l’autonomie commence par soi-même, parce qu’elle est d’abord un combat sur soi-même.

 

28/10/2007

PREMIER FORUM AUTONOMIA


En conclusion des deux journées d'échanges et de débats publics au Premier Forum pour l'Autonomie en Pays basque nord, 3 des 4 partis abertzale officiellement représentés ont signé une motion adressée aux membres du comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Vème République.

  

podcast
 

27/10/2007

DISCOURS D'OUVERTURE

bbb8561c6e201983481895c4c80dc44a.jpgAu nom d’Autonomia Eraiki, je vous souhaite la bienvenue au 1er Forum sur l’Autonomie.

Nous avons voulu que ce forum soit un temps de rencontre, d’échange et d’enrichissement mutuel.

Rencontres entre hommes et femmes provenant d’horizons divers, de cultures différentes et ayant des expériences variées.

Echange, car la rencontre n’a de sens que si elle se fait dans un rapport d’ouverture et d’acceptation de l’autre.

Enrichissement mutuel, enfin, car de notre rencontre, de nos échan- ges, se façonneront de nouvelles idées, de nouveaux projets, se dessineront des chemins d’avenir…

Autonomia Eraiki organisateur de ce forum, pars sa réflexion et son action pose pour postulat le droit des peuples à disposer d’eux- mêmes. Mais aussi, que le respect de la dignité humaine a pour corollaire l’absence de toutes formes d’exploitation  et de mécanis- mes basés sur un rapport dominant-dominé.

A vous chers amis de Polynésie, de Guadeloupe, de Suisse et d’au- tres contrées éloignées qui nous avez rejoints pour passer quelques jours parmi nous, en terre basque, ONGI ETORRI ! Oui, bienvenue !

Oui, vous êtes les bienvenus comme le sont tous ceux qui respec- tent cette terre et ses habitants. Mais vous l’êtes d’autant plus, que vous êtes des femmes et des hommes qui témoignez d’un attache- ment  à la liberté et à la justice. Vos valeurs sont nôtres.

Merci.

Gabi Mouesca 

 

26/10/2007

L'AUTONOMIE N'APPARTIENT...

 NI AUX ABERTZALE

NI A LA DROITE NI A LA GAUCHE

[entretien avec TTotte Etxebeste publié sur le JPB]

 

bb69b8ace77d8281cb6993690fb70d35.jpgCe soir démarre le premier forum sur l’autonomie organisé par la plateforme Autonomia Eraiki. Le but de cette démarche est de montrer que le cadre d'une autonomie est le mieux adapté aux besoins économiques sociaux et culturels du Pays Basque. Ce soir et demain, grand nombre d’élus en provenance des territoires jouissant d’institutions autonomes vont témoigner de leurs expériences.

D’où est partie cette idée ?

En septembre octobre 2006, des militants ayant un passé commun et qui par les années se sont en quelque sorte perdus chacun dans un engagement politique différent, nous nous sommes retrouvés pour réfléchir sur ce qui nous avait entraînés à lutter. Nous avons constaté que l’idée de l’autonomie était l’un des éléments fondamentaux de notre lutte et qu’il fallait la remettre d’actualité. Cette réflexion a été menée dans un contexte très particulier, celui du processus de résolution du conflit basque. On s'est dit que nous avions nous aussi un apport à faire. C’est pour cette raison que nous nous sommes décidés à donner une conférence de presse à la veille de l'Aberri Eguna pour dire essentiellement deux choses : que toute résolution du conflit basque passe par la reconnaissance du Pays Basque de la part des Etats français et espagnol, ainsi que par le respect du droit des citoyens basques à décider de leur propre avenir. Et concernant plus concrètement le Pays Basque nord, nous avons souligné que l’Etat français doit une fois pour toutes accepter la reconnaissance institutionnelle d’Iparralde.

A travers une autonomie...

Pour nous, c’est clair que le cadre institutionnel le mieux adapté aux besoins des citoyens du Pays Basque est l’autonomie.

Une idée, celle de l’autonomie, que rejoint la revendication portée actuellement par d’autres partis...

Je dirais à l’inverse, une idée qui est sur la table depuis des années et qui est reprise aujourd’hui par divers mouvements. Il faut rappe- ler que l’autonomie comme premier pas pour la liberté est une re- vendication d’IK. Aujourd’hui, et on s’en réjouit, des mouvements politiques reprennent cette idée à leur compte. Ce qui montre d'ailleurs qu’elle est d’actualité.

Pourquoi un forum sur cette question ?

Parce que nous croyons qu’il y a un travail pédagogique à faire. Parce qu’il faut montrer aux habitants du Pays Basque que la France est l’un des derniers Etats centralistes et qu’autour de nous, la plupart des pays sont organisés sur la base de statuts d’autonomie ou de structures fédérales : la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Suis- se, qui d’ailleurs conserve un système fédéral séculaire, l’Allemagne avec les landers... L’exemple le plus évident, nous l’avons ici même, au Pays Basque sud, où l’a Communauté Autonome Basque et la Communauté Forale de la Navarre jouissent d’un cadre autonome très puissant, ce qui leur permet une gestion très efficace du quotidien, que ce soit au niveau social, économique, culturel... Par le biais du forum, nous voulons faire voir aux gens qu’au-delà du centralisme jacobin, il y a des systèmes institutionnels très performants. Mais aussi nous voulons démontrer que, même si la France refuse des autonomies pour le Pays Basque, la Corse, la Catalogne et les autres peuples de l’hexagone, Paris pratique une décentralisation très poussée vis-à-vis d’autres territoires de l’Etat comme c’est le cas pour la Polynésie ou pour la Kanaky, avec même la reconnaissance du droit à l’autodétermination.

Mais l’on peut arguer qu’il s’agit à de territoires d’Outremer, d’an- ciennes colonies, alors que ce n’est pas le cas du Pays Basque...

Je ne suis pas un expert en Histoire, mais ce qui est sûr, c’est que le Pays Basque n’appartient pas à la France depuis la nuit des temps comme certains semblent en prétendre. Cela dit, et en précisant que ce sont les vainqueurs qui écrivent toujours l’Histoire, on ne prétend pas faire une révision de l’Histoire. Nous sommes en train de parler d’aujourd’hui, des besoins et des revendications des gens d’aujourd’hui. Et nous sommes aussi en train de parler du fait que l’Etat français, quand il le veut, est capable de concéder des cadres autonomes, à partir du moment où il y a une identité très forte. Et ça, ici c’est incontestable : 1000 personnes se sont manifestées dans la rue en demande d’un cadre institutionnel propre, dans ce cas le département, 60% des maires ont signé une lettre avec cette revendication, aujourd’hui à l’initiative de la plateforme Batera 30 000 personnes ont signé une pétition réclamant la réalisation d’un référendumŠ Et quant au plan identitaire, le niveau de scolarisation en langue basque ne cesse d’augmenter, ce qui montre un attachement des habitants de ce pays à leur langue et à leur culture... Ce n’est pas une question d’Histoire ; la question est de savoir si l’on va répondre ou non à ces demandes.

On accuse souvent les porteurs de cette revendication de ne s’axer que sur un élément identitaire.

Sans aucun doute il y a une composante identitaire dans cette revendication. Mais partout où les autonomies sont implantées, elles sont soutenues par des abertzale, des non-abertzale, des gens de droite et des gens de gauche. Car il est important de souligner que le centralisme ne fonctionne plus, et que sur cette question, la France est en arrière.

L’autonomie n’est pas une idée abertzale, mais une façon de gérer un territoire. L’autonomie n’appartient à personne, à aucun mouvement. Les élus qui gèrent les landers sont-ils des abertzale? Et ceux qui gèrent les différents cantons suisses le sont-ils ? Au forum, on pourra entendre leurs témoignages ainsi que celui de Mikel Arana, d’Ezker Batua, une formation qui n’est pas abertzale [écolo communistes] et qui fait partie du gouvernement de coalition qui gère avec le PNV et EA la Communauté Autonome Basque.

Dernièrement les élus du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques ont réalisé le tour des institutions autonomes au Pays sud et l’impression particulière de certains d’entre eux est assez favorable à ce type de cadre administratif. On est en train de vivre un changement d’état d’esprits ?

Il est évident pour n’importe quel élu, s’il n’est pas aveuglé par un centralisme borné, qu'un pays fonctionne mieux quand l’adminis- tration est proche des citoyens. Nos élus ont dû s’apercevoir, s’ils ne le savaient pas, que les compétences dont jouissent nos voisins sont au-delà de celles du Conseil général. Sans parler du finan- cement. Autant la Communauté Autonome Basque la Navarre perçoivent les impôts et gèrent les hôpitaux, les établissements scolaires, les infrastructures...

Les choses vont-elles changer avec la commission Balladur ?

Il ne faut pas se tromper. La commission Balladur, qui d’ailleurs doit rendre son rapport prochainement, ne répond absolument pas aux besoins des citoyens du Pays Basque. Cette commission ne va pas parler de décentralisation mais de savoir comment accroître le pouvoir du Président de la République pour en créer un super- président. La seule démarche de décentralisation en France fut lancée à l’époque de Mitterrand et on voit bien quel en est le résultat. On peut dire que même la Diputacion de Gipuzkoa a plus de compétences que le Région d’Aquitaine. La commission Balladur ferait mieux de revoir le système français et de mener une réflexion approfondie sur une réelle décentralisation pour répondre aux besoins des citoyens et aux demandes des peuples minoritaires comme le Basque.

Pourquoi la France accorderait-elle une autonomie alors que reprenant la revendication d’IK, l’autonomie est le premier pas vers l’indépendance ?

Pour nous les abertzale, le statut d’autonomie n’est en effet qu’un premier pas vers la construction d’Euskal Herria, on ne l’a jamais caché. Mais nous ne voulons rien imposer. Comme nous le disons pour le statut d’autonomie, ce ne sont pas les abertzale qui le décideront. Ce sont les citoyens qui devront décider s’ils veulent un statut d’autonomie et si jamais on l’a et si un jour un débat sur l’indépendance prend sa place, ce seront encore les citoyens qui devront en décider. Si c’est l’indépendance, ce sera l’indépendance, si c’est de rester dans le cadre autonome, on y restera. C’est ça que l’on appelle la démocratie.

 

EXPERIENCE POLYNESIENNE

343b91211b50513f3e4fe7fa14c77ec8.jpgInvité à participer au premier forum pour l’Autonomie au Pays basque du nord, le Tavini Huiraatira y a dépêché son chargé des relations internationales pour l’Europe, M. Thierry Pousset pour (...) faire progresser le débat sur l’autonomie «territoriale». Il sera rejoint par Keitapu Maamaatuaiahutapu qui, après ses missions à Paris en tant que minis- tre de la Mer, prendra son week-end pour y participer.

Extrait de son interview sur  Tavini Huiraatira :

 

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25/10/2007

AUTONOMIA LEHEN URRATSA

Combien sommes-nous à déplorer la faiblesse de nos moyens face aux défis à relever, face à l’immensité du combat à mener ?

Combien sommes-nous à voir le temps passer avec une touche d’amertume, constatant que nos efforts semblent ne pas payer, que l’adversaire – sous ses multiples visages – ne donne pas l’impres- sion de reculer, de faiblir ?

Combien sommes-nous … oui, combien sommes nous ?

Mais nos engagements ne sont pas vains et ne seront jamais vains. Si rien ni personne ne remplaceront nos propres efforts, notre pro- pre investissement, il n’en demeure pas moins que nous avons tout à gagner à entendre, à rencontrer, à échanger avec celles et ceux qui dans d’autres contrées ont eu le bonheur de voir leur combat couronné de succès ou de voir des avancées significatives dans le difficile chemin de la reconquête des droits nationaux. C’est ce à quoi Autonomia Eraiki nous invite cette fin de semaine en organi- sant le 1er Forum pour l’autonomie. Un Forum qui nous permettra de rencontrer des femmes et des hommes, militant(e)s, qui témoi- gneront des luttes menées par leur peuple pour parvenir à arracher une reconnaissance institutionnelle.

Il nous faudra être nombreux à ce Forum pour saluer le combat des uns et s’enrichir des témoignages et enseignements des autres. Mais ce week-end sera aussi marquée par le traditionnel Amnis- tiaren Eguna (Jour de l’Amnistie), dimanche à Makea. Une rencontre qui se fera autour des militant(e)s qui n’ont jamais cessé de revendiquer l’autonomie comme premier pas sur le chemin de la Libération. Une revendication plus que jamais d’actualité en Ipar- ralde (Pays basque nord). Amnistiaren Eguna, une rencontre festive et politique où nous rappellerons que la répression se poursuit et que les conditions d’une résistance déterminée sont toujours là…

 

EKAITZA

24/10/2007

AUTONOMIE ET AMNISTIE

Depuis trop longtemps hélas, la CAR (Commission Anti-Répression) dit et redit que l’Amnistie est bien une revendication politique et non humanitaire, encore moins une expression d’un quelconque regret ou une demande de pardon. Depuis trop longtemps car on mesure là le nombre d’années où des militants sont incarcérés, poursuivis,  pour leur engagement politique au service du Peuple basque.

Il est certain que la libération des prisonniers politiques basques est donc, outre le travail judiciaire de défense des dossiers, un acte po- litique qui ne peut qu’être la conséquence de la reconnaissance de la lutte du mouvement abertzale. L’amnistie est bien un élément de la résolution du conflit qui oppose le peuple basque aux pouvoirs français et espagnol.

L’autonomie est, pour nous, une étape de résolution de ce conflit et une réponse aux problèmes auxquels se heurte le Pays basque nord par manque total de reconnaissance.

Pas la moindre compétence pour décider ici en Pays basque nord des orientations à prendre ; être un demi département, voilà le sta- tut qui nous est accordé !!

La CAR s’inscrit donc dans la démarche engagée par AUTONOMIA ERAIKI pour travailler, affiner et peaufiner le travail déjà commencé il y a plus de 10 ans par ERAIKITZEN

L’obtention de l’autonomie : nous savons bien que ce n’est pas le grand soir où la répression sur le mouvement abertzale cesse com- me par enchantement, où les inégalités de classes sont balayées d’un revers de main, etc...

Nous savons bien que cette autonomie, c’est bien à nous de la construire sans cesse, de travailler à la mise en place d’un projet de société qui respecte les hommes, la terre où ils vivent et rejette enfin la pouvoir du capital.

Par contre dans le statut d’autonomie nous voulons des compé- tences qui nous permettraient d’agir sur la vie sociale, économique et culturelle de notre Pays, des compétences qui nous ouvre la voie de liens forts à tous les niveaux avec les provinces d’Hego alde pour enfin qu’Iparralde puisse commencer à construire sa place dans Euskal Herria.

 

 

Autonomie : statut dont nous connaissons les limites dans les réa- lisations qui nous entourent. Nous les constatons chaque jour :

- lorsque nous assistons, chez nous, en Euskal Herria, dans la Com- munauté autonome à l’arrestation de quasiment tous les responsa- bles de l’organisation politique Batasuna,

- lorsque nous sommes confrontés à une répression policière qui sévit et dans laquelle la police de la communauté autonome basque est le relais efficace de la police espagnole.

Conscients des limites et des déviations possibles, nous invitons les militants et amis qui chaque année se retrouvent à Makea le dernier dimanche d’octobre à poursuivre avec nous la lutte pour que la re- connaissance de la lutte abertzale et un début de résolution du con- flit entraînent comme conséquence l’amnistie totale et sans condi- tion.

 

EKB (Commission Anti-Répression)

 

21/10/2007

"ORIGINES CONTROLEES"

15/10/2007

"L'AVENIR C'EST L'AUTONOMIE"