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12/05/2008

AVEC ARMAND McKENZIE

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Horra Kebekean kokatzen den Innu nazioko ordezkaria den Armand Mac- Kenzie (Conseiller auprès du Congrés des Peuples Autochtones ). Soinua zatitua da 3 partetan sobera pizua delako.

Lehen partea : Innu amerindianoen aurkezpena.

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Bigarren zatia : Kanadako Gobernuari egin duen oharra Asanbladan.

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Hirugarren zatia : Innu eta euskaldunen arteko harremanak.

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06/05/2008

lettre ouverte d'IDEIA ZABALDU

170671130.jpg A monsieur Poulou, député, monsieur Lassalle, député, monsieur Grenet, député, nous, jeunes du mouvement Ideia Zabaldu, tenons à attirer votre attention sur l'événement majeur qui se produira ce mercredi 7 mai à l'Assemblée natio- nale. Il s'agit du débat consacré aux langues et cultures «régionales».
A vous qui êtes députés, issus de circonscrip- tions recouvrant le territoire du Pays basque nord, nous vous demandons d'intervenir dans ce débat en faveur de la mise en place d'un dispositif législatif et constitutionnel permettant la protection juridique de l'euskara, notre langue maternelle.
Rappel : l'article 2 de la Constitution a été modifié en 1992 pour y ajouter que «la langue de la République est le français». Il avait été certifié aux parlementaires que cette précision était uniquement destinée à lutter contre les risques d'hégémonie de l'anglais et que cela ne nuirait pas aux langues «régionales». Le Conseil d'Etat, dans son avis du 24 septembre 1996, a pourtant conclu à l'impos- sibilité de ratifier la «Charte européenne des langues régionales ou minoritaires» du fait de son incompatibilité avec l'article 2. Nous vous demandons de corriger cette injustice majeure afin que l'Etat français se mette en conformité avec les conventions européennes et internationales en matière de droits culturels et linguistiques. Nous, jeunes du Pays basque nord, n'acceptons pas que notre lan- gue et notre culture n'aient pas le statut officiel leur permettant d'avoir une existence légale égale à l'ensemble des langues et cultures du monde. Cette discrimination est pour nous une insulte à la mémoire de nos aïeux, ainsi qu'une source de souffrance qui mine notre présent individuel et collectif et mets en grave danger - à très court terme - l'existence même de notre spécificité linguistique et culturelle. Nous n'acceptons pas et n'accepterons jamais que notre bien le plus précieux, l'euskara, soit condamné à disparaître. Consi- dérez cet appel de notre part comme un véritable appel à la respon- sabilité, à votre responsabilité. L'Etat français qui se proclame «Pa- trie des Droits de l'Homme» ne peut plus longtemps nier nos droits linguistiques et culturels. Nous exigeons que nos droits linguistiques et culturels soient respectés. Nous exigeons de pouvoir vivre, étudier et travailler au Pays basque en toute dignité.
    Soyez assurés, messieurs les députés, de notre totale détermination.

AVEC RIGOBERTA MENCHU

Gabi Mouesca n'a pas pu participer aux travaux menés par la délé- gation citoyenne présente à New-York car les autorités américaines ne lui ont pas accordé le visa. Reste qu'il a rencontré Rigoberta Menchu, ce samedi 3 mai, à l'occasion de la venue de la Prix Nobel de la Paix à Mont de Marsan.
Au programme de cette rencontre informelle, une chaleureuse discussion autour du théme des droits des peuples autochtones, bien entendu.
La Fondation Rigoberta Menchu était présente lors de la 7ème ses- sion sur les questions autochtones à l'ONU.

02/05/2008

COMPTE-RENDUS OFFICIELS

 

Le voyage de nos délégués d'Iparralde à New York pour cette 7ème session de l'UNPFII porte déjà des fruits. Il n'est que lire les compte-rendus officiels des débats des ces derniers jours sur le site de l'ONU... pour  constater l'importance donnée aux interventions de nos représentants  : Ortzi HegoasAudrey Hoc, Manu Torre et Xan Marguirault.

 

362357907.jpgPremière interview bilan à chaud après les 4 prises de parole de nos compatriotes. Audrey Hoc nous fait partager son enthousiasme au micro de Jojo Bidart, en basque, pour Irulegiko Irratia.


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Ortzi Hegoas et Manu Torre, toujours au micro de Jojo Bidart et toujours en basque, résument la teneur de leurs interventions.

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4ème PRISE DE PAROLE

Comme à l’accoutumé la France a beaucoup de mal à mettre en pratique les accords qu’elle signe et cache le problème en refusant de reconnaître les peuples autochtones dans son territoire, et continue dans sa politique discriminatoire : cette semaine il vient de bloquer les comptes en banques d’une maison d’édition de livres en langue Basque ainsi que ceux d’une télévision d’expression basque.
C’est pour cela, Madame la Présidente, que nous demandons au Secrétariat du Conseil Economique et Social de l’ONU et à l’Instance Permanente sur les questions autochtones :
1/ De faire appliquer par la France les accords internationaux qu’elle a déjà signé dont la Déclaration des droits des peuples autochtones.
2/ De nommer un expert autochtone pour la zone « Europe de l’Ouest ».

 

Pour télécharger le texte intégral de cette quatrième prise de parole lue à la tribune de l'ONU cet après-midi du 1er mai (dans la nuit du 2 ici à Bayonne, donc) par Manu Torre, délégué d'Autonomia Eraiki, cliquer ici.

01/05/2008

3ème PRISE DE PAROLE

...Nous sommes dans un des pays parmi les plus puissants du mon- de, un pays pris pour modèle, le pays fondateur des Droits de l’Homme, un pays ayant signé en 2007 la charte pour la protection et la reconnaissance des peuples minoritaires. Malgré cela, la France annonce qu’elle n’a pas de tels «cas» sur son territoire.

Pourtant nous sommes là et nous ne parvenons pas à nous faire connaître, reconnaître en dehors du folklore touristique émanant d’une volonté politique et une criminalisation des actes de la société civile. Parler notre langue devient un combat !

Du fait de ne pas pouvoir faire l'intégralité de nos études en basque, nous sommes, dès notre plus jeune âge, obligés de quitter notre pays. En ne reconnaissant pas Iparralde (le nord du Pays basque), la France rejette le problème basque sur l’Espagne...

Pour télécharger le texte intégral de cette troisième prise de parole lue à la tribune de l'ONU ce matin, jeudi 1er mai, par Ortzi Hegoaz, délégué d'Ideia Zabaldu, cliquer ici.

 

LE TEXTE OFFICIEL

DÉCLARATION DES NATIONS UNIES

SUR LES DROITS

DES PEUPLES AUTOCHTONES

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DEUXIÈME DISCOURS À L’ONU

362357907.jpgLa non reconnaissance officielle ou co-officielle de la langue basque est un obstacle au dévelop-pement de celle-ci. La grande majorité des Français croient qu’une reconnaissance officielle de ses langues autochtones et minoritaires signerait le début de l’éclatement de la France, du morcellement de la République. C’est oublier les dizaines d’états de par le monde qui vivent «normalement» avec deux ou plusieurs langues officielles. On peut même s’étonner du chiffre in- croyablement fort de «monolingues» en France au regard de la moyenne internationale.

Nous demandons donc à l'Instance Permanente de mettre les mo- yens nécessaires afin que la France respecte enfin les langues au- tochtones et minorisées parlées sur son territoire. Nous demandons donc l'application immédiate des articles 8 et 13 et 16 de la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones.  Elle a à ce titre un rendez vous historique le 7 Mai prochain lors d'un débat parlemen- taire à l'Assemblée Nationale avec la possibilité de modifier l'Article 2 de sa Constitution, unique obstacle à la reconnaissance de ses langues autochtones et minorisées.   

Nous demandons également à l'Instance Permanente, afin d'assu- rer le suivi de l'application de ses décisions,  d'examiner la demande de nommer un expert « autochtone » pour la zone Europe de l'Ouest considérant que la France elle aussi a ses autochtones dans l'hexagone.  Nous soumettons à ce titre la candidature d'un expert basque.

Pour télécharger le texte intégral de cette deuxième prise de parole lue à la tribune de l'ONU ce mercredi 30 avril par Audrey Hoc, délé- guée d'Autonomia Eraiki, cliquer ici.